01/09/2013

Bye bye...

L'ére des Jasettes de Lisette est révolue.
J'ai ouvert ce blog il y a un peu plus de 5 ans, quelques jours après mon arrivée au Québec. Il m'a aidé à vous faire partager mes découvertes, mes aventures d'immigrante en Amérique du Nord et quelques réflexions et instants personnels.
Cinq ans plus tard, beaucoup de choses ont changé et moi aussi. Je prends un nouveau départ et cela valait bien un nouveau blog.
Il s'appelle Tout le bonheur d'après...

Merci de m'avoir lue aux quatre coins du monde, merci pour vos commentaires et j'espère à très vite dans ma nouvelle vie!

31/03/2013

De ma ruelle...l'hiver

Il y a deux semaines...
L'hiver, à qui on est bien content de dire bye-bye!
Le printemps s'installe, la neige fond. Ce n'est pas la plus belle saison à Montréal parce qu'on découvre tout ce qui se cache sous les bancs de neige (circulaires, sacs poubelles oubliés par les éboueurs...). L'herbe n'est pas verte et en plus elle sent mauvais! Mais on a quitté bottes, tuques et manteau d'hiver et on peut enfin être soi-même en couleurs, en jupe, et léger comme la brise! C'est parti!

21/02/2013

Le français, la langue de l'amour...


«Prenons la langue.
On constate la raréfaction de certaines langues latines et, avec elles, la perte d'un vocabulaire précieux. La richesse que nous offre la langue française, très équipée pour parler d'abstraction et d'amour, menace de s'amoindrir.
Le concept créant le mot est ensuite porté par lui, lorsque le mot disparaît, le concept peut à son tour disparaître. Le remplacement attendu et entendu de toutes les langues par la langue globalisée, l'américain, met en danger l'existence même de l'amour. Car l'américain est une langue sans nuance. Langue de commerce, simple factuelle, elle contient trop peu de mots pour permettre des abstractions fines, si on la compare au français. On parle aujourd'hui d'aplanissement de la courbe d'évolution de l'intelligence; il n'est pas impensable qu'il vienne de l'appauvrissement liée à l'usage de l'américain. On s'aperçoit qu'il manque beaucoup de mots à propos d'abstraction romantiques, par exemple. Certains mots n'existent pas. À l'époque où je vivais beaucoup aux États-Unis, et avec des Américains, je ne pouvais exprimer certaines idées car les mots n'éxistaient pas. Ces mots n'existaient pas parce qu'il n'y avait pas l'idée derrière. Avec notre langue, peut disapraître tout un pan de nous qui a pourtant été construit. »

Philippe Starck, Impression d'ailleurs

10/02/2013

(Re)prendre ses marques

Chaque fois que je consulte les statistiques du blogue je me rends compte que le post qui attire le plus de lecteurs est celui qui s'intitule Prendre ses marques que j'ai écrit en 2008 peu de temps après mon arrivée ici. J'y parlais de l'excitation de découvrir un nouveau chez soi, des difficultés de trouver sa place mais aussi du défi personnel que représentaient tous ces changements dans ma vie. Des changements désirés, vécus avec tellement d'envie et de soif de découverte... Cinq ans plus tard, me voilà confrontée à de nouveaux changements, qui bouleversent encore ma vie radicalement et qui, cette fois, m'ont complètement été imposés.
Cinq ans plus tard, donc, j'essaie de guérir ma peine d'amour après huit très belles années, j'essaie de trouver mes marques en tant que maman débutante d'un petit bonhomme de 15 mois, et tout ça à des milliers de kilomètres de ma terre natale. Me voilà donc jeune-mère-célibataire-immigrée...De quoi faire pleurer dans les chaumières n'est-ce pas?

Oui, j'ai beaucoup pleuré et ça m'arrive encore.
Oui, j'ai été très en colère et dire que je ne rumine plus serait mentir.
Mais comme à chaque fois que quelque chose de triste m'arrive dans la vie, j'ai essayé de trouver des mantras, des phrases leitmotiv pour me donner du courage et j'en ai trouvé plusieurs qui ont mis un peu de baume sur mon petit coeur lors des matins difficiles.

La première:
“We must be willing to let go of the life we planned so as to have the life that is waiting for us.”
― Joseph Campbell


Oui, je dois tirer un trait sur les nombreux rêves que j'avais faits pour moi et pour mon couple. Oui, je dois redéfinir les contours de ma petite famille et adapter les valeurs qui m'ont été transmises à ma nouvelle situation. Oui, je dois renoncer au modèle auquel je rêvais :un couple de parents impliqués et présents mais toujours très amoureux et se battant pour préserver sa relation particulière et sacrée.

J'essaie aussi de chasser les images négatives, les fantômes de ces mères célibataires qui le restent toute leur vie, qui ne sont plus que des mamans et qui ne rencontrent plus jamais l'amour parce qu'elles ne lui laissent aucune place. Je ne veux surtout pas être de celles-là. Je veux sentir encore mon coeur battre, les papillons me chatouiller le ventre et rêver, rêver encore que c'est pour la vie.
Finalement je veux croire que dans cette situation difficile que je traverse, il y a un message de la vie qui me dit que même si cette histoire-là était très belle et qu'elle m'a donnée mon fils, elle n'est pas ma dernière grande histoire. Je rêve d'un amour inconditionnel, qui dure envers et contre tout, d'un amour courageux, qui plie mais ne rompt pas, qui s'adapte et qui garde la foi.
Je ne veux pas que des parenthèses enchantées. J'ai du mal en tout cas à envisager qu'il n'y aura pas un jour à mes côtés quelqu'un qui aura envie d'y rester quoi qu'il arrive...

La seconde phrase qui a beaucoup résonné entre mes deux oreilles aussi dernièrement:


"You never know how strong you are until being strong is the only choice you have"
― Bob Marley

Je ne sais pas pourquoi je ne me suis pas effondrée, pourquoi je suis restée et reste encore forte. Je ne me suis jamais dit qu'il fallait que je le sois, je le suis et c'est tout. Je ne sais pas d'où me viennent ce courage, cette résilience et cet optimisme (rassurez-vous il y a quand même des jours où je faiblis...). Les gênes? Peut-être. Beaucoup de membres de mon arbre généalogique ont eu à vivre des épreuves beaucoup plus difficiles, à des périodes beaucoup moins faciles qu'aujourd'hui et pourtant ce qu'ils m'ont transmis a toujours été positif et j'ai reçu ces leçons de vie entre deux sourires.



Voilà, avec ses hauts et ses bas, la vie continue.
Certains jours je souris, d'autres jours je serre les dents et les poings et j'attends que ça passe. 
Parce que oui, ça passe.


La vie continue donc...et je compte bien être prête pour tout le bonheur d'après.

26/09/2012

Rebecca Dautremer

Vous aussi vous aimez ses personnages. Vous ne savez peut-être pas que c'est elle qui les dessine mais vous les avez déjà vu c'est certain.
Si vous voulez en savoir plus cliquez ici. Attention ça s'écoute, seulement!

Plus bas, quelques images extraites de son site internet.



















Bonne écoute!

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas

Une semaine bizarre vous dis-je...
Hier, j'avais l'impression d'être invisible, transparente ou presque...Dès le lever, mon cher et tendre a "oublié" de me dire bonjour et s'est dirigé directement vers le petit Bonhomme. Ce dernier m'a appelée "Papa" toute la journée. Dans le métro, je me suis fait piler dessus deux fois alors qu'il n'y a avait franchement pas foule.
Vingt-quatre heures plus tard, j'apprends que mon blogue est cité dans un guide et mon boss m'annonce que pour le numéro de décembre du magazine on va s'intéresser de près à ...mes petits plaisirs de Noël!
C'est à n'y rien comprendre...

31/08/2012

« Il pleure dans mon coeur, comme il pleut sur la ville...»

En ce dernier jour du mois d'aôut, j'emprunte ces quelques mots à Verlaine et je vous fais part d'une petite musique de Sébastien Tellier. C'est un air un peu triste mais très beau aussi...Et puis aujourd'hui, il pleut à Montréal...Personnellement, j'aime la pluie. Ça me rend nostalgique, ça me fait penser à mon Nord natal, aux ciels gris, aux journées pluvieuses et mélancoliques, que je trouve inspirantes...Ça me fait penser à la prépa, à  Lille 3 , aux heures passées  à écouter Portishead et Morcheeba...Aujourd'hui, elles me manquent ces années-là...


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